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Suspecté de vouloir imiter l’or, toxique, associé à Judas, le jaune n’a jamais fait l’adhésion autour de lui, sauf à certaines époques comme à la Renaissance ou sous l’Empire. 

Au commencement était la ligne qui partage toute chose. Sur le fil ténu de sa lame, inlassable et virevoltante, Hervé dansait et le monde s’ouvrait. Dans l’espace et sans filet, de sa première à sa dernière oeuvre, il a suivi une seule ligne : découper, assembler — en pratiquant l’art de la marqueterie massive.

Par ses sculptures, Alain Mailland nous offre des utopies visuelles qui nous émeuvent, car elles conjuguent la grâce des plantes et l’énergie d’un derviche tourneur dans une ode élégiaque au vivant.

L’Inde compte plus de potiers que n’importe quelle autre partie du monde et ils fabriquent les plus grandes statues en terre cuite réalisées à ce jour (jusqu’à cinq mètres de haut).

À l’image de sa créatrice, l’art de Virginie Besengez est un art modeste, qui va à l’essentiel et demeure profondément ancré dans le réel, le « banal ». Et bien qu’elle présente ses oeuvres sous la forme d’installations, Virginie Besengez n’en reste pas moins viscéralement attachée à la notion de contenant et aux techniques les plus fondamentales, en particulier celle du colombin.

À découvrir dans ce numéro, trésor de la cathédrale d’Angoulême : Fruit de la collaboration entre l’imaginaire d’un artiste, Jean-Michel Othoniel, et la vitalité créative d’artisans d’art hautement qualifiés, dont l’Atelier Loire et Le Bégonia d’Or.

Octobre - Novembre 1981

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Tous les deux mois, à travers ses reportages, portraits et témoignages,le magazine Ateliers d'Arts révèle le talent, l’imaginaire et l’engagement des artisans créateurs qui subliment la matière, et nous invite au cœur de leurs fascinants ateliers.

Dans la longue tradition du portrait, il y a toujours eu les « imitateurs de la nature » et ceux pour qui le genre permet des allégories ou métaphores. Entre l’histoire et le roman, nos créateurs, eux, ont choisi la comédie humaine.

Marc Uzan revendique une formation d’autodidacte qui répond à son goût d’indépendance. Son intérêt pour le mythique « sang de boeuf » l’a amené à inventorier les nuances infinies que peut produire le rouge de cuivre, à en pressentir la brillance et la matité.

Dès son adolescence, Grégoire Scalabre a trouvé dans la céramique son mode d’expression salvateur, se lançant des défis par jeu et par nécessité. Son univers visuel est fait d’éléments formels qu’il capte dans l’architecture urbaine et les constructions industrielles, dans les structures organiques ou minérales

Les créateurs sont encore peu nombreux à faire œuvre artistique et sans se gausser parfois d’utiliser des matières récupérées.