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Michel Cegarra, professeur d’arts plastiques à l’université de Lille III s’est rendu chez Charles Hair, céramiste potier installé à Thizay, près de Saumur, pour tenter de répondre à ces questions. C’est davantage la parole d’un amateur que celle d’un spécialiste, et cela était à l’évidence attendu.

À l’occasion de la sortie du livre Lucie Rie de Tony Birks, un coffret réunissant les deux ouvrages Lucie Rie et Hans Coper a été édité.

Chawanya est le livre d’un potier « auteur de chawans », qui a consacré sa vie à faire des bols à thé, parce qu’il était né dans une famille dont c’était la charge, la famille Raku, et parce qu’il l’avait choisi lui-même.

Six ans après sa sortie au Japon, cet ouvrage exceptionnel est désormais disponible en version française.

Ursula Morley-Price s'est fait connaître dans les années 1980 et 1990 par ses formes ondulantes captant l'image poétique des effets de la brise ou de l'onde. Toujours influencée par la recherche du mouvement, elle s'inspire aussi des décorations japonaises de son enfance ou des collerettes des peintures hollandaises ou flamandes.

Ses pas dans les traces des anciens, il se veut compagnon des anonymes romains et des souffleurs de la Renaissance. Lui, eux, et tous ceux qu’il a formés appartiennent à une même confrérie : celle des « gentilshommes » du verre. L’atelier du verrier n’est pas moins grand que le monde.

Philippe Dubuc, né en 1947, découvrit, comme bien d’autres, la poterie dans une maison de jeunes et de la culture alors que le désir de devenir peintre l’habitait depuis l’enfance.

Michi Suzuki, artiste japonaise installée en France depuis 2001, est devenue, en quelques années, une des figures majeures du mouvement de la perle d’art de collection. Née dans les années 1990, cette discipline récente du verre artistique est aujourd’hui en constante progression, tant sur le plan technique que créatif. À la pointe de son chalumeau, Michi Suzuki a développé un savoir-faire unique qu’elle dévoile pour la première fois dans cet ouvrage.

Par ses sculptures, Alain Mailland nous offre des utopies visuelles qui nous émeuvent, car elles conjuguent la grâce des plantes et l’énergie d’un derviche tourneur dans une ode élégiaque au vivant.

À l’image de sa créatrice, l’art de Virginie Besengez est un art modeste, qui va à l’essentiel et demeure profondément ancré dans le réel, le « banal ». Et bien qu’elle présente ses oeuvres sous la forme d’installations, Virginie Besengez n’en reste pas moins viscéralement attachée à la notion de contenant et aux techniques les plus fondamentales, en particulier celle du colombin.

Nili Pincas, née à Tel-Aviv, vient à Paris en 1960. Depuis les années 1980, elle expose très régulièrement des personnages singuliers et universels, portés par ses aspirations d’un monde apaisé.

« La lumière, c’est ce qui m’intéresse le plus, au calme et en mouvement, avec ses accents d’ombre. Une feuille blanche, du verre, de la laine et bien d’autres pour incarner l’esprit, écrire l’indicible. » Poète, peintre et maître verrier, Henri Guérin s’est fait connaître depuis les années 1950 par ses vitraux en dalle de verre, créations nourries d’oeuvres plus intimistes sur papier.

Céramiste pleinement potier et sculpteur, Hervé Rousseau a suivi un chemin instinctif, le menant de la terre du Beauvais à celle du Berry. Installé depuis 1981 à Boisbelle, il construit en 1985 son grand four couché pour de longues cuissons au bois, signant ainsi sa production. Un voyage en Afrique en 1990 et des rencontres, en particulier avec le potier japonais Ryoji Koie en 2005, le confortent dans son goût des formes archaïques qui lui offrent un langage universel.